Sushis en république Ranjalia
Antananarivo, Madagascar, entre Afrique et Asie, entre Dakar, Séoul et Tokyo.
lundi 13 mai 2002Je craignais que le sourire était si menacé qu'on s'était empressé de lui dédier un musée. Heureusement, il paraît que ce n'est qu'un prétexte. Ouf...
Content de voir que c'est des macmaniaques qui ont écrit ce logiciel...
Je soupçonne les Macmaniaques et les Unixiens d'être plus portés au don que ne l'est le courant majoritaire. Mon explication : le Mac et Unix sont plus présents dans le monde éducatif et universitaire. Et tout scientifique sait bien que la science ne peut avancer sans libre échange.
Qui plus est, lorsqu'on est plutôt minoritaire, on tend à se serrer les coudes...
Je n'ai jamais envisagé de demander un paiement pour l'usage de Print66...
J'ai été amené à faire des améliorations suite aux suggestions des utilisateurs, dont certains qui en ont un usage professionnel m'ont même proposé une rémunération. La récompense la plus intéressante reste le sentiment d'avoir fait un travail techniquement intéressant et par ailleurs utile.
Je ne peux que me féliciter de mes décisions de publier les sources du programme et d'autoriser quiconque à les copier ou à s'en inspirer. Grâce à cela, ce sont les utilisateurs eux-mêmes qui m'aident à identifier les bogues.
Une entreprise comme Microsoft se méfie de l'Open Source, affirmant que c'est anti-américain
. Penser que le savoir est plus utile lorsqu'il est partagé me semble très américain : c'est la tendance essentielle des technologies de l'information au cours des 15 dernières années, et sauf confusion mentale de ma part, l'Amérique n'a pas eu à s'en plaindre.
Il faut réhabiliter le mot hacker
. Les médias en ont fait un synonyme de pirate
, alors que le sens initial se traduirait beaucoup plus par bidouilleur
à la MacGyver. Même l'illustration qui accompagne cet article entretient cette confusion qui ne concerne que quelques adolescents boutonneux.
Ces évolutions obligent néanmoins à une nouvelle réflexion sur le droit d'auteur, réflexion qui embarrasse le Big Business
qui profite de ce communisme scientifique
, mais ne sait pas trop où se trouve le nouvel équilibre, comme le procès des entreprises pharmaceutiques contre l'État Sud-Africain à propos des médicaments rétroviraux l'a illustré...
Une seule chose est sûre. En ce qui me concerne, inutile de sortir l'arme technologique pour protéger les oeuvres de certains artistes. La réponse est oui, mais quelle était la question ?
Ne jamais laisser ce genre de nouvelles tomber dans la banalité.
A cause de détails
comme celui-ci, après le gouverneur de l'Illinois, c'est celui du Maryland qui a quelques états d'âme... Les êtres humains ne pourraient pas tout simplement en avoir un peu plus que des états ?
Je croyais que ce genre de situation ne se retrouvait que chez Dilbert.
Intéressant poil à gratter sur le politiquement correct, à l'usage des citoyens, organisations et bailleurs de fonds :
Ce n'est pas parce que la cause est honorable et généreuse que ceux qui sont censés la servir le sont.
Evolution discrète de mon weblog... Légères retouches esthétiques et nouvelle structure technique pour recevoir les articles un peu longs.
Ça tombe bien (en fait, ce n'est pas une coïncidence...), j'ai fini la confrontation... Oui, je sais, cela n'intéresse plus personne... et je souhaite que personne n'en parle à Dakar.
Les pied de nez aux barrages passent par la multiplication des soirées du samedi "comme avant"...
Entretemps, on a peut-être un peu perdu la main... Notes pour les futures soirées spaghetti :
- ne pas oublier de sucrer la sauce pour compenser l'acidité provoquée par la cuisson des tomates,
- ne pas lésiner sur le basilic,
- ne pas être trop ambitieux ; 125 grammes de spaghettis par personne, et une seule sauce sont des options raisonnables.
La prochaine fois, ce sera sauce roquefort...
En attendant, avec tous ces restes que je dois gérer, tous ceux qui me trouvent trop maigre vont peut-être avoir des motifs de satisfaction.