Étonnements rapides et durables

Ahanements d'octets austraux
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 Rechercher sur votre instance Mastodon

Je reprends et prolonge ici le toot que j'ai publié et qui jusqu'à ce jour a engendré le plus de réactions…

Oui, il est indéniable que l'utilisation du Fediverse demeure un peu plus "technique" qu'adhérer à une plate-forme de réseau social centralisatrice. Mais les développeurs de Mastodon font un travail de fond patient et sérieux et, petit à petit, l'oiseau fait son nid. Ainsi, s'il fut une époque où il était très difficile de retrouver un post sur Mastodon, les choses se sont quand même améliorées avec les versions récentes1. L'on est désormais moins confronté à la phrase maudite : "J'avais remarqué cela quelque part sur Mastodon et je l'avais même boosté, mais où diable se trouve ce message ?".

L'ajout de l'argument de recherche from:me permet de rechercher parmi vos propres messages.

L'ajout de l'argument de recherche in:library permet de rechercher parmi les messages que vous avez mis en favoris ou inclus dans vos marque-pages.

La recherche fonctionne pour les messages qui sont publics et qui proviennent d'un compte qui a configuré ses messages pour qu'ils puissent faire l'objet d'une recherche. Par défaut, les messages ne peuvent pas faire l'objet d'une recherche : il faut que les utilisateurs aient consenti à ce que leur profil puisse faire l'objet de recherche2. Vous pouvez toutefois toujours rechercher parmi vos propres messages, ainsi que parmi les messages avec lesquels vous avez interagi, par exemple en les mettant en favoris.

Utilisateur

  • from:me affiche vos messages, comme indiqué précédemment.
  • from:nom d'utilisateur affiche les messages de la personne ayant ce nom d'utilisateur. Pour les utilisateurs d'autres instances, vous devez utiliser le nom d'utilisateur complet. Par exemple : from:lisamelton@mastodon.social

Nature de l'index

  • in:library : comme indiqué précédemment, ce paramètre recherche dans vos propres messages, vos favoris et marque-pages, ainsi que les messages qui vous mentionnent.
  • in:public : affiche les messages publics qui sont connus de votre instance et qui peuvent faire l'objet de recherche.
  • in:all : combine les deux options précédentes. C'est l'option par défaut, vous n'avez pas besoin de l'utiliser explicitement.

Exclusions

Vous pouvez exclure un terme de recherche par -motClé. Ceci fonctionne également pour n'importe lequel des autres opérateurs comme -is:reply. Il y a aussi +, mais comme le comportement par défaut est de combiner les opérateurs, vous n'en avez pas besoin.

Heure

  • before:2024-04-25 affiche les messages qui ont été postés avant le 25 avril 2024 00:00.
  • after:2024-04-25 montre les messages qui ont été postés à partir du 26 avril 2024 00:00.
  • during:2024-04-25 montre les messages qui ont été postés le 25 avril 2024. C'est la forme courte pour after:2024-04-25 before:2024-04-26.

Ces trois opérateurs utilisent votre fuseau horaire local et non l'heure universelle.

Langue

language:en recherche les messages en anglais. language:fr recherche les messages en français. Vous pouvez utiliser tous les codes de langue ISO-639-1 (à deux lettres) et quelques codes ISO-639-3 (à trois lettres).

Type

  • is:reply pour n'obtenir que les réponses.
  • is:sensitive pour n'obtenir que les messages comportant un avertissement de contenu.

Caractéristiques

  • has:media pour les messages contenant des images ou des vidéos.
  • has:image pour les messages contenant des images en pièce jointe.
  • has:video pour les messages contenant des vidéos.
  • has:link pour les messages contenant des URL.
  • has:poll pour les messages contenant des sondages.
  • has:embed pour les messages contenant des éléments incorporés. Il ne s'agit pas d'aperçus, mais d'embeds réels comme une vidéo que vous pouvez regarder sans quitter votre client.

Faits amusants / bizarreries

is: et has: sont traités de la même manière. Par conséquent, vous pouvez rechercher soit has:image soit is:image et obtenir les mêmes résultats. Dans le cas des réponses, cela peut être trompeur : has:reply ne trouve pas les messages qui ont des réponses, mais les messages qui sont des réponses.

Sources:


  1. Instances Mastodon utilisant la version 4.2 ou plus récente. ↩

  2. Les administrateurs peuvent modifier la valeur par défaut. Toutefois, les utilisateurs gardent la main pour modifier le réglage quand à l'incorporation de leurs propres messages et profil dans le moteur de recherche. Pour cela, allez dans "Préférences", "Profil", onglet "Vie privée et confidentialité", et réglez l'option "Inclure mes messages publics dans les résultats de recherche". Il y a également une option "Inclure la page de profil dans les moteurs de recherches". ↩

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 Tirer parti des autres serveurs

Chercher un hashtag

Dans la première partie, j'ai expliqué que l'une des forces de Mastodon, l'abonnement à un hashtag, n'était pas si intéressant lorsque l'on est résident d'une petite instance.

Toutefois, ce n'est pas un handicap car même si l'on n'en est pas résident, la plupart des grosses instances Mastodon laissent leur moteur de recherche accessible au visiteur anonyme. C'est valable aussi bien pour les "officiels" mastodon.social et mastodon.online, que pour les outsiders mstdn.social, mas.to et Vivaldi ou les plus sulfureux baraag.net et pawoo.net.

Pour ma part, j'ai acquis le réflexe de taper directement le modèe d'URL pour rechercher un hashtag :

https://domaine.example/tags/LibelléDuTag

Explorer une communauté

Si les groses instances ont leurs vertus, les petites ont aussi les leurs. Dont la moindre n'est pas d'héberger des groupes de personnes plus petits, souvent plus homogènes, ce qui en facilite la modération.

On peut trouver des listes de serveurs sur notamment joinmastodon.org, fedi.garden et mastodonservers.net.

Là aussi, j'ai acquis le réflexe de taper directement les URL pour trouver le fil local, à mon avis plus parlant que le répertoire des utilisateurs :

https://domaine.example/public/local

Sur certaines instances, l'accès à ce fil local est réservé aux membres enregistrés, pour des raisons de protection de la vie privée. Dans d'autres instances, il est pollué par des robots mal configurés, et dont les administrateurs n'ont pas modifié les réglages par défaut. Mais en général, sur les instances de taille moyenne, il permet de faire de belles découvertes.

Plusieurs clients Mastodon permettent de suivre des fils locaux additionnels, en sus de celui de l'instance où l'on a son compte. Pour ma part, je jette de temps en temps un œeil sur :

  • Dans le codage :
    • iosdev.space: a server for all SwiftLang developers
    • infosec.exchange: a Mastodon instance for info/cyber security-minded people
    • techhub.social: a hub primarily for passionate technologists
    • Hachyderm: Hachyderm is a safe space, LGBTQIA+ and BLM, primarily comprised of tech industry professionals world wide
  • Dans d'autres professions :
    • hci.social: for Human-computer Interaction researchers and practitioners
    • mastodon.energy: a server dedicated to professional and academic individuals or organizations working on energy transition policy, infrastructure, technology, journalism, and science
  • Pour les sciences :
    • Sciences·Re : Sciences·Re souhaite offrir un espace de partage, de collaboration et de discussion en ligne pour la communauté scientifique, académique, éducative francophone
    • scicomm.xyz: an instance for scientists, researchers, science students, communicators, and enthusiasts
    • mstdn.science: a place for scientists and science enthusiasts to discuss research and topics surrounding our work
  • Plus généralistes :
    • tooting.ch : instance Mastodon suisse pour les personnes de Suisse et hébergée par l'association FairSocialNet
    • mastodon.xyz: open to everyone, but mainly English and French speaking
    • toad.social: operated by David Troy, a tech pioneer and investigative journalist addressing threats to democracy
    • hostux.social: European mastodon instance hosted in Luxembourg. Also beer, privacy and free software lovers.
    • [freeradical.zone]https://freeradical.zone/public/local: infosec and privacy and technology and leftward politics and cats and dogs and...

Entre le début de la rédaction de cette série d'articles, hier matin, et sa conclusion, ce soir, je me suis abonné à 12 comptes de plus. Preuve s'il en fallait que le Fediverse est plein de richesses qui restent encore à explorer !

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 Le point clé 💪🏽 dans Mastodon : le menu « … » et sa commande « Ouvrir la page d'origine »

Le secret qu'il m'a fallu un peu de temps à découvrir, c'est que, pour enrichir et diversifier son fil personnel Mastodon, et plus particulièrement lorsqu'on est sur une petite instance, il faut partir en exploration active. Et le chemin de traverse pour cela est un élément de menu intitulé « Ouvrir la page d'origine » (ou “Open original page”), dans un menu que les serveurs Web Mastodon hébergent discrètement derrière le signe «  ».

Ce menu est accessible en dessous des messages individuels…

Capture d'écran d'un message affiché par un serveur web Mastodon. Un signe '...' signalant la présence d'un menu contextuel a été entouré en rouge pour attirer l'attention.

… et la commande apparaît lorsque le message n'a pas été initialement écrit sur le serveur que nous visitons actuellement.
L'actionner permettra souvent de mieux comprendre le contexte dudit message, ainsi que de peut-être découvrir d'autres réponses qui nous étaient cachées !

Capture d'écran du contenu du menu contextuel précédemment cité. L'élément 'Ouvrir la page d'origine' a été entouré en rouge.

De même, lorsqu'on affiche un profil, un menu «  » apparaît également à gauche du bouton "Suivre".

Capture d'écran d'un profil utilisateur affiché par un serveur web Mastodon. Un signe '...' signalant la présence d'un menu contextuel a été entouré en rouge pour attirer l'attention.

La commande « Ouvrir la page d'origine » permettra de voir l'ensemble des messages (publics) et republications effectuées par le profil, ce que nous n'aurions pas pu voir si ce profil n'était pas suivi par quelqu'un de l'instance de départ.

Capture d'écran du contenu du menu contextuel précédemment cité. L'élément 'Ouvrir la page d'origine' a été entouré en rouge.

Le jeu qui s'ensuit me fait un peu penser à celui du saute-moutons :

  • Oh, un post intéressant ou un brin provocateur ! Je ne puis croire qu'il ne provoque pas dans le vaste monde davantage de réactions intéressantes !
  • Allons le voir sur son serveur d'origine !
  • Oh, des réponses pertinentes, ou bien une photo de profil rigolote ou un nom de profil intrigant dans les réactions ! Allons voir d'un peu plus près ce personnage !
  • Tiens, je ne connaissais pas ce serveur ! Allons voir de plus près son fil local ! (celui auquel on accède en cliquant sur l'icône globe terrestre 🌎 « Flux en direct »)…
  • Et c'est reparti pour un tour…

Au cours des différentes étapes de ce petit jeu, on a beaucoup d'occasions de trouver des comptes intéressants à suivre, de partager des messages ou de les mettre en favoris… Pour ma part, je sollicite beaucoup les bookmarklets personnalisés que j'ai installé dans mon navigateur Web pour faire le nécessaire au niveau de l'instance mastodon.mg qui héberge mon compte.

Cette commande « Ouvrir la page d'origine » est devenue tellement importante pour moi que j'ai vraiment du mal à comprendre pourquoi les clients Mastodon ne l'intègrent pas davantage en leur cœur. À ma connaissance, seul Mona (client payant pour iPhone / iPad / Macintosh) dispose de manière native de cette fonction absolument clé dans un réseau décentralisé ; il semble que la quasi-totalité des autres développeurs demeurent prisonniers des schémas logiques et choix ergonomiques apparus danas l'empire des plateformes centralisatrices, et vous renvoient à l'ouverture dans un navigateur Web.

Mona, a contrario, vous permet de remonter à la page d'origine tout en restant dans l'application.

Capture d'écran d'un menu contextuel dans l'application Mona. Les éléments 'Ouvrir dans le navigateur' et 'Chargement à partir d’un serveur distant' ont été entourés en rouge.

Dans la troisième partie, nous verrons comment contourner les supposés handicaps du fait d'avoir son compte sur une petite instance.

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 Construire son fil personnel Mastodon

J'ai eu un mal fou à retrouver mes premiers toots (terminologie de l'époque, avril 2017). Quête sans grand intérêt, mais dont il ressort néanmoins un constat très significatif : 13 mois après, je n'avais trouvé que 38 comptes à suivre1.

Au début de la rédaction de cet article, j'en suis à 505 comptes suivis2. Et cela fait plus de deux ans que je n'utilise plus que Mastodon 🦣, notamment parce qu'entretemps mon fil personnel est devenu passionnant.

Un des points de bascule aura été le rachat de Twitter par Elon Musk, avec les différentes conséquences qui s'en sont ensuivies. Mais, à mes yeux, le point le plus important est intervenu peu après et aura été le fait de dépasser le cap des 200 comptes suivis sur Mastodon. À partir de ce moment là, mon fil personnel est devenu plus vivant et plus surprenant, tout en étant complètement différent de celui qui m'est proposé par les autres réseaux sociaux, lorsque je me retrouve amené à y retourner contre ma volonté. Si au départ j'avais été un peu déçu de ne pas retrouver sur Mastodon les personnes que je connaissais sur Twitter, j'ai dépassé ce cap depuis fort longtemps. Désormais, lorsque j'ouvre Mastodon, je suis pratiquement assuré d'y trouver assez rapidement un contenu intéressant. Cela peut même devenir assez addictif, alors qu'aucun algorithme machiavélique n'est à l'œuvre…

Bien entendu, le point de bascule que je situe à 200 comptes suivis n'est qu'indicatif. Que se passerait-il si un utilisateur décidait de suivre 200 comptes complètement au hasard ? le meilleur ou le pire ? Je vous laisse le soin d'essayer si d'aventure l'envie vous en prenait… Inversement, ce qui a marché pour moi pourrait ne pas convenir à d'autres. Quoi qu'il en soit, cette période de fêtes de fin d'année est à mes yeux la plus propice pour tenter de faire un cadeau en faisant part de mes recettes de cuisine 📓.

Commençons par relever les recommandations qui, selon moi, ne marchent pas vraiment et m'ont fait stagner au début.

La page par défaut de Mastodon 🤷

Lorsque vous arrivez sur une "instance" Mastodon (c'est à dire un serveur) sans y avoir ouvert de compte, vous tombez en général sur la page Explore. En général, soit celle-ci est confuse, soit elle est vide, ce qui est le cas pour le serveur que j'utilise, mastodon.mg, qui n'affiche que 6 utilisateurs actifs3. J'ai rarement fait des découvertes dans ces pages Explore.

Suivre un hashtag 😑

Mastodon permet de rechercher des hashtags, puis de les suivre. C'est certainement très intéressant sur de grosses instances où l'on peut découvrir des messages provenant de comptes suivis par les personnes présentes sur la même instance, mais sur une petite instance comme mastodon.mg, le potentiel de découvertes est nécessairement plus limité…

Poster une #introduction 🤨

On recommande souvent aux débutants de débuter sur le Fediverse en postant un message de présentation, en y incluant le hashtag #introduction. Cette pratique ne m'a jamais vraiment convaincue. Ce n'est pas avec une auto-promotion que vous donnerez à beaucoup de personnes l'envie de vous faire signe, surtout si votre profil n'affiche pas encore grand chose d'autre.

Je suggèrerais en tout cas de ne rédiger un message d'introduction qu'après avoir commencé à suivre quelques personnes et boosté des messages, qui illustreront vos centres d'intérêts et enrichiront le profil affiché par les visiteurs de votre instance. Mais c'est un peu comme un serpent qui se mord la queue : où et comment commencer de la manière la plus efficace ?

C'est ce que nous allons voir dans la deuxième partie 💪🏽.


  1. Et à l'issue de ces 13 mois, j'avais en tout et pour tout 2 (oui, deux !) abonnés. ↩

  2. … et accessoirement 172 abonnés. ↩

  3. En fait, il n'y a que deux utilisateurs qui sont régulièrement actifs : Sokatra, premier habitant des lieux après l'administrateur système, et moi-même. ↩

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 Yet Another What?

Telma (ex-Télécom Malagasy) a été rebaptisé Yas. Mon impression est que le changement de nom est essentiellement motivé par la création d'un nom panafricain afin de plaire aux marchés financiers.

Et je fais le constat que dans le domaine des télécoms, les marketeux et financiers ont pris le dessus sur les ingénieurs. Les geeks, s'il en reste, auraient pu faire la remarque qu'un nom commençant par YA est souvent un aveu humoristique que ce qui est ainsi nommé a un peu de mal à démontrer son originalité.

Un exemple parmi d'autres : yadm - Yet Another Dotfiles Manager qui rejoint une liste actuellement composée de 303 projets similaires…

Cette curieuse impression est confortée par la laborieuse explication déclinée sur les sites de la "nouvelle" marque.

Que signifie la marque Yas ?

Yas reflète qui nous sommes aujourd’hui et notre vision pour l’avenir, en vous donnant les moyens de saisir de nouvelles opportunités numériques. Cette marque dynamique et tournée vers l’avenir incarne notre énergie, notre optimisme et notre engagement à créer des expériences positives. En tant que marque née en Afrique, pour l’Afrique, l’identité moderne de Yas favorise des liens étroits avec nos publics. Notre logo audacieux, ludique et nos couleurs vives reflètent la vivacité des communautés que nous servons, montrant notre approche jeune et dynamique pour bâtir ensemble un avenir plus radieux.

En résumé : ça ne veut rien dire, mais on nous a demandé d'essayer de faire djeunz…

Yas, c'est Yet Another… ?

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 Same Spirit, Refreshed Tools

If you search for static site generator in a search engine, you’re unlikely to come across any mention of "Blosxom"1. However, an article from 2012 states that Blosxom is the original open source static site generator.

A long ride with Blosxom

I could not agree more. Since October 2003, this blog has been statically generated with Blosxom. Back then, I ran into issues with some plugins that I had to debug or rewrite, which led me to package a Blosxom starter kit for anyone willing to try out Blosxom's "static rendering".

There never was a strong enough reason to change, so I stuck with my system. However, some frustrations emerged over time:

  • the state of abandonment of the Blosxom website2;
  • concerns about potential legal and privacy issues which might arise from the use of an external commenting system (though I never had specific problems with Disqus);
  • a relative decline in the blogging ecosystem, which led to a shift in conversations moving to social networks;
  • a feeling that I could get better interactions with open web standards.

Attraction to the Fediverse

I was aware of WebMentions, but was never motivated enough to give a try at implementing it.

Then two flushes of motivation came from discoveries :

A new commenting system based on Mastodon

After the ensuing conversation, I had a tentative timeframe for implementing a solution.

The initial setup was quite manual, but this post marks the "official" release of the fedifeedback plugin for Blosxom.

Once installed, using the plugin is straightforward:

  1. publish your blog post, without enabling Fediverse discussion yet (i.e., no toot ID).

  2. write a post on Mastodon (or any similar system that supports the Mastodon API, like GoToSocial, PixelFed, Pleroma, Friendica, Iceshrimp, Sharkey, etc.). This post (“toot”) should link to your blog post and help increase its visibility. It will allow users to easily share and engage with your content by boosting your “toot” to their followers or reply to it.

  3. grab the “toot” URL and update your blog post to include it.

  4. republish the website.

Example: the source text of this article can be found at: https://github.com/barijaona/com.barijaona.blog.source/blob/master/posts/web/fediverse/en/Fedifeedback-plugin-for-blosxom.txt.

Some of the code (Javascript and CSS) is derived from Daniel Pecos Martinez's web component. However, I modified it significantly to align with my vision of Blosxom's philosophy. And for the first time in my life, I have included a part entitled ENVIRONMENTAL AND SOCIAL CONSIDERATIONS in a software documentation…


  1. Worst, the first result when searching "the zen of blogging" is an Amazon book titled "The Zen of Blogging: Make money with your blog, fire your boss and live the good life" 😢🙄 ↩

  2. I hope I'll have more about that in upcoming posts. ↩

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 Maintenir vivant nos idéaux

C'est avec émotion que j'apprends via Tristant Nitot le décès de Lunar.

Tristesse. Lors de notre unique rencontre il y a 21 ans (lors d'une rencontre Paris Carnet), celui qui était alors un très jeune homme m'avait impressionné.

La conversation fut passionnante, pleine de découvertes et des espoirs de l'époque. Lunar, c'était un anargeek généreux et engagé. Il portait une jupe noire comme une évidence, parlait de ses expériences du Lycée Autogéré et des Tanneries de Dijon avec un impressionnant mélange de calme et passion, et me fit pressentir qu'un monde complètement différent était possible, et pouvait survenir sans que cela ne débouche sur le chaos que la paresse intellectuelle fait associer à des notions comme « anarchie » ou « polyamour ».

Apprendre la mort d'une belle personnalité plus jeune que soi laisse toujours un sentiment d'injustice et fait prendre conscience de son propre âge. Mais découvrir à travers son compte Mastodon qu'il était resté jusque dans ses derniers jours le même esprit ouvert et vif me console un peu.

Si les pages Web de 2003 génèrent des codes 404 ou 403, les idées, elles, peuvent survivre et se traduire en actes. Mettre en oeuvre sur ce blog un système de commentaire basé sur Mastodon comme promis sera mon petit geste de communion avec les obsèques de Lunar ce jour.

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 Maintenir paraît ennuyeux…

Devant assumer le rôle de garde-malade pour un proche, j'ai été amené à relire un billet d'il y a vingt ans en rapport avec cette situation.

Même hôpital, quasiment même pavillon : en deux décennies, pratiquement rien ne semble avoir changé. Il faut un œil assez attentif pour remarquer que, non, cet appareil de radiologie ou ce respirateur ne sont ni des années 1950 ni des années 2000.

L'ambiance rétro est d'évidence toujours là… Les problèmes que j'avais naguère narrés également. S'y ajoute, du fait de la hausse de la population d'Antananarivo et de la gestion calamiteuse de la compagnie nationale d'eau et électricité, l'impossibilité à certaines heures d'avoir de l'eau courante. Lorsque l'on se réveille la nuit, mieux vaut en profiter pour remplir le seau d'une réserve qui pourrait bien être fort utile.

Et pourtant, malgré toutes ces limites, l'institution fonctionne, et c'est à elle ou à d'autres aussi datées que l'on pense en premier lorsqu'on est confronté à un problème sérieux.

Il est des hôpitaux publics plus récents que celui-ci à Antananarivo. Il est aussi de rutilantes et onéreuses cliniques privées. Mais comme il y a vingt ans, le choix a porté sur la fiabilité plutôt que sur le confort ou le clinquant. Ici, les équipes connaissent leur métier, savent se coordonner, tentent de suppléer aux déficiences matérielles, et appliquent de fait ce principe de sobriété que les grandes conférences internationales n'arrivent pas à nous enjoindre d'adopter.

Difficile de ne pas faire un rapprochement avec mes propres réflexions sur la sobriété numérique. Maintenir, optimiser est moins sexy qu'inaugurer quelque chose de neuf. Moins valorisant dans une carrière également, que l'on soit homme politique, médecin ou informaticien. Il est difficile de construire une carrière valorisante en étant très familier avec une vieille chose ennuyeuse qui est juste considérée comme acquise par tout le monde.

En 1969, la NASA envoyait les astronautes d’Apollo 11 sur la lune, avec un ordinateur d’une capacité de 70 Kilo Octet. Serions nous capables aujourd'hui d'en faire autant ? Connaissons nous ce que nous avons perdu entretemps, et serions nous prêts à adopter une discipline de frugalité ?


 Périphériques

En écrivant le précédent article, j'avais complètement oublié d'évoquer un accessoire pourtant acheté en même temps que ma configuration initiale : l'imprimante Apple ImageWriter II.

L'ImageWriter II fut introduite par Apple sur le marché en septembre 1985 (en même temps que le disque dur Apple). Ce fut pour moi le choix par défaut, la LaserWriter présentée en janvier de la même année étant financièrement inaccessible.

L'outil était de facto inutilisable la nuit, pour des raisons que vous devinerez en regardant cette vidéo (qui ne reflète pas fidèlement la couleur de l'engin, qui avait adopté le design Snow White)…

J'avais adjoint à cette imprimante un chargeur feuille à feuille qui m'a régulièrement fait pester, car il fallait démonter l'engin pour repasser au papier listing en continu à bandes Caroll.

Quelque temps plus tard, je découvrais avec stupéfaction chez un cousin qu'une alternative plus économique à l'ImageWriter existait : l'imprimante C-Itoh 8510, une fois celle-ci munie d'un câble adéquat.

Photo d'imprimante C-Itoh 8510 sur eBay

Si j'avais eu ces informations plus tôt, peut-être aurais-je choisi cette solution, sans m'embarrasser d'un chargeur feuille à feuille. En effet, mon utilisation la plus régulière de l'imprimante était l'impression de codes source, pour pouvoir les examiner avec un recul bien plus grand que face à un écran de 9 pouces de diagonale1

De nos jours, où l'on passe par des outils de gestion de version et des éditeurs de texte dotés de l'indentation automatique et de la coloration syntaxique, imprimer du code afin de le relire n'a plus guère de sens. Mais prendre du recul pour lire ce code reste d'actualité.

La vidéo ci-après me convainc qu'une prochaine version pourrait dans quelques années devenir un périphérique très apprécié de mon Mac… Comme souvent avec les grosses innovations matérielles d'Apple, il vaudra mieux attendre une version 2 qui éliminera certains défauts à la lumière des usages, mais il y a là un gros potentiel par rapport à ce besoin…


  1. Le mode brouillon permettait de stresser un peu moins par rapport au coût des rubans et du papier… ↩