Sushis en république Ranjalia

Antananarivo, Madagascar, entre Afrique et Asie, entre Dakar, Séoul et Tokyo.

[Audio]

OK, je reconnais que ça fait un peu penser à ces Américains après le 11 septembre, mais le devoir de mémoire n'est l'exclusivité de personne.

Je suis trop jeune pour avoir pu parler de cette époque avec mon grand-père paternel. De toutes façons, il était semble-t-il très discret sur la question, comme sous l'emprise de l'auto-censure relevée par Françoise Raison Jourde.

On peut discuter sur beaucoup de choses, mais une chose est sûre : ces événements de 1947-1948 ont fait beaucoup de victimes, moins que la Shoah, mais vraisemblablement plus que le 11 Septembre et ses conséquences.

On peut alors s'étonner de la relative rareté de ce que l'on trouve sur le Net qui remonte pour l'essentiel à 1997. Je retiens surtout à part le dossier de Françoise Raison déjà cité :

• une page de Patrick Rafamantanantsoa
• une page sur herodote.net
• quelques pages publiées par l'AEOM sous le signe de Madagasikara Tanindrazanay.

  Madagasikara tanindrazanay
  Tany sarobidy masina tokoa
  Lova soa nomen'ny razanay taloha
  

  Mitsangana ry tanora
  Mitsangana kaza manana ahiahy
  'Zao no andro, sady ora
  Mijoroa, sahia tokoa ho lehilahy
  

  'Sika rehetra izao, akanga miara-dia
  Tsy azo tabaina na ravàna koa
  Ka hitomban-dahy, hiasa re satria,
  Io no loharano fototry ny soa.
  

  Malagasy Ô, handeha hifankatia
  Ho mpirahalahy, tena iray tampoho
  Ny hifankahala ataovy sanatria,
  Tena iray tokoa ny saina sy ny fo.
  

  Un hymne toujours aussi entraînant, toujours aussi d'actualité...