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Sushis en république Ranjalia

Antananarivo, Madagascar, entre Afrique et Asie, entre Dakar, Séoul et Tokyo.

samedi 9 mars 2002
[ 10:02:42 ] 

[repéré sur Scripting News]
Chris Sprigman: "Les droits d'auteur de Disney sur Mickey Mouse, qui a fait ses débuts à l'écran dans le dessin animé de 1928 Steamboat Willie, devaient expirer en 2003, et les droits de Disney sur Pluto, Goofy et Donald devaient expirer quelques années plus tard."

Les lois sur les droits d'auteur ont pour but d'encourager la création, mais au delà de cela, elles ont comme objectif de permettre un accès équitable pour tous à la connaissance et au progrès. L'aspirine et la chloroquine ont été protégées, elles sont aujourd'hui dans le domaine public, et le contraire serait scandaleux.

Disney s'est largement appuyé lui même sur des oeuvres tombées dans le domaine public pour sa création : Blanche Neige et les sept nains, Cendrillon, Pinocchio, Alice au pays des Merveilles, le Bossu de Notre Dame ne sont pas entièrement sortis du néant... Le livre de la Jungle est sorti juste un an après que les droits d'auteur de Rudyard Kipling aient expiré.

Plutôt que de se plier à l'ordre établi et tenter de se renouveller, Disney a utilisé toute sa puissance de lobbying pour que l'on rallonge la durée des droits d'auteur à l'approche de l'échéance des droits sur Mickey. Robert Mugabe a modifié la loi électorale la veille d'une élection à laquelle il participe. Didier Ratsiraka a renouvellé une Haute Cour Constitutionnelle à l'approche d'une élection présidentielle. Problème ?

"Aucun" diront certains légalistes.

Pour le fun, je vais tâcher de relire Montesquieu, L'esprit des lois. On doit pouvoir le trouver sur le Net, les droits ont expiré... Donc pas de barrage de Brickaville qui tienne.


© 2002 Barijaona Ramaholimihaso
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