Sushis en république Ranjalia
Antananarivo, Madagascar, entre Afrique et Asie, entre Dakar, Séoul et Tokyo.
dimanche 10 mars 2002Pour Madagascar, où le coté subtilement perfide de la fraude était ce qu'il était, je crois qu'il faut assumer ce qui est fait.
Par contre, je reste vraiment partagé sur le caractère bénéfique ou dommageable de l'exemple malgache sur le reste du continent...
Au Zimbabwe, on peut penser que la communauté internationale va nous refaire le coup de la Serbie.
Par contre, au Congo, en Kabylie ou aux Comores, les opposants ont-ils les moyens de leur politique ? Il faut une sacrée société civile pour arriver à quelque chose, qui plus est pacifiquement...
- Ratsiraka a eu quelques difficultés à jouer le "légaliste" à partir du moment où au moins deux organisations donnaient des résultats divergents de ceux du Ministère de l'Intérieur ; même si on torture les chiffres et déclarations du Consortium des Observateurs dans tous les sens, il y a quand même une chose qu'il a démontré avec certitude, c'est qu'il y a eu des bizarreries, des entourloupes et que peut-être la communauté internationale ferait bien d'y jetter un coup d'oeil...
- Il faut quelques centaines de milliers de gens capables de manifester pacifiquement, ce qui ne se dégotte pas sous le sabot d'un cheval.
Je comprends que l'OUA soit embêtée... Avant, elle se contentait d'être un club discret, où on se cooptait à la Rotary Club... Actuellement, il faut se donner les moyens d'avoir les apparences de la légalité, ce qui pouvait en fait faciliter les choses aux membres du club... Demain, il faudra plus que les apparences.
Le métier devient difficile. De sacrées migraines en perspective.