Tempêtes et verre de toaka gasy
Vue imprenable des bas-cotés de la planète, à Antananarivo.Billet classé dans la catégorie : futile
mardi 04 mai 2004
Explication d'une courte absence
A l'approche de l'hiver, il fallait faire provision de chaleur tropicale.
Ce qui fut fait durant cette pause, avec une pointe en compagnie de quelques amis jusqu'à Manakara, en combinant route, train et même un peu de navigation fluviale (il faut bien refaire un peu de sport)...
J'avais déjà fait ce voyage, mais il y a presque trente ans. Sans vouloir trop jouer les croulants combattants, tout m'a paru beaucoup plus simple aujourd'hui :
- routes plus praticables (quoiqu'il y ait plus intéressant que ce macadam dégradé entre Irongo et Manakara),
- trains qui arrivent avec près de deux heures d'avance (oui, oui... le pays du moramora n'est plus ce qu'il était),
- hôtellerie confortable (à l'époque, vous ne trouviez pratiquement que des hotely gasy qui faisaient payer un tarif différent selon que le consommateur prenait son café avec ou sans sucre).
Mais il y a 30 ans, tout était aussi beaucoup plus vert...
Regrets : ne pas avoir eu le temps de pousser jusqu'à Farafangana, ni de prendre un bain et se faire masser à Ranomafana, où j'ai plutôt favorisé la faune et la flore. Il faut bien se donner des raisons de revenir plus fréquemment.
Puis, ce fut un petit crochet vers le Nord, Antalaha (à force de vous en parler, je devais bien y aller), Sambava et Andapa pour retrouver au Vatosoa la meilleure cuisine chinoise de Madagascar (pfff, je sens que je vais encore me faire des amis, moi...).
Pendant ces quinze jours, les lecteurs de ce carnet m'ont quand même (un peu) manqué (il vaut mieux le dire vite...).
Suspense : vais-je me payer la petite crise de palu du Tananarivien qui ne se protège pas pour aller sur les côtes ?
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