Sushis en république Ranjalia
Antananarivo, Madagascar, entre Afrique et Asie, entre Dakar, Séoul et Tokyo.
dimanche 28 avril 2002Décidemment, je ne suis pas adepte du dicton "les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures"...
Peut on impunément n'avoir aucune parole ? Contrairement à ce qu'affirment les atlas, Dakar et Toamasina ne seraient pas deux villes à la même altitude de la même planète.
Le pire, c'est que personne n'est surpris. On le connait si bien, "notre" Radidy.
Je m'étais promis de ne pas trop parler de la France (L'arnaque plutôt que la haine, Chirac plutôt que Le Pen
) : peine perdue. Je ne peux me reconnaître dans cette "malgache" là. Le nom à consonnance italienne peut faire penser à la sécession
de Nosy Be, mais ma sécession à moi est intellectuelle. Et malheureusement morale.
Attention à la gangrène. Il faut oser dire que ça ne sent pas bon. Non, que ça pue.
A l'attention des anglo-saxons comme Rory, bon résumé de la situation à Madagascar en ce dimanche matin...
Attente de Ratsiraka, attente de la Haute Cour Constitutionnelle : autant d'attentats à la patience. Restons aussi zen qu'hier.
Depuis le début des "évènements", hier vit la première soirée purement festive à laquelle j'ai assisté. Il fallut tout un trek nocturne par les différents tortueux sentiers entre Ambanidia et Andohalo pour trouver et se préparer à l'entrée dans une sorte d'ashram en plus ludique... Sympathique ambiance baba-kool, navigant entre Katmandu, Kingston, Karlsruhe, Ikalamavony et Al-Qahira.
Entre étudiants sages, rastas plus ou moins militants (plutôt moins) et quêteurs de mysticisme tantrique plus ou moins authentique, barijaona.com se lâche... Etre "convenable" convient rarement.
Si je comprends bien, "on" s'est arrangé pour que le dossier Madagascar ne soit pas évoqué à l'ONU à Genève. Tant pis, on n'était pas les seuls...