La puissance (la vraie, celle de
l'utilisateur...)
- AppleScript est un langage de programmation
très simple à manier, qui permet de se
constituer à partir de vos logiciels habituels
et sans frais supplémentaires un environnement
sur mesure pour automatiser les petites et grandes
tâches répétitives (du genre
rapatrier de nuit des fichiers sur Internet). Il est
supporté par la plupart des applicatifs et se
prend en main très rapidement. Depuis MacOS 8.5,
il est encore mieux intégré au
système.
- La lecture des fiches techniques ne le laisse
peut-être pas penser, mais le rapport
prix/puissance tourne à l'avantage du couple
Macintosh/PowerPC au détriment du couple
PC/Wintel... En puissance brute, les Macintosh G3 et G4
sont sensiblement devant la plupart des Pentium II et
Pentium III. Disons qu'il n'est pas rare d'avoir un
rapport de vitesse de 2 à 1 par rapport au haut
de gamme Wintel. En matière de
multimédia, même face à des
programmes spécifiquement réécrits
pour utiliser les instructions dédiées du
Pentium III, le mac est clairement devant. Mon G3 n'est
"qu'"à 233 MHz, mais croyez moi, il vole !
- La durée de vie économique d'un Mac
est sensiblement plus longue que celle d'un PC : il
n'est pas ridicule d'utiliser un vieux Mac Plus de 1984
comme petit serveur de fichiers, comme passerelle
d'accès à l'internet, ou comme poste de
saisie de traitement de texte...Par contre, vous voyez
encore beaucoup de PC/AT en circulation, vous ?
Même sous Linux, il faut au minimum un 386, et le
jeu en vaut-il vraiment la chandelle ? Les utilisateurs
Apple ont tendance à garder leurs machines
longtemps, comme je le fais moi-même. C'est
d'ailleurs un des problèmes majeurs que doit
gérer Apple : il est relativement simple de
convaincre quelqu'un dont l'ordinateur plante tout le
temps et révèle plein
d'incompatibilités de repasser à la
caisse... Par contre, comment convaincre quelqu'un dont
l'ordinateur marche très correctement de
réinvestir fréquemment ? La solution qu'a
trouvé Apple à cette problématique
est le design : personne n'avait vraiment prévu
le coup de tonnerre iMac, et surtout pas moi, le
parfait exemple du "geeky"... Mais lorsque j'ai entendu
une béotienne totale s'exclamer : "Ah vous avez
le beau petit rond" dans un magasin d'informatique,
j'ai compris que la petite équipe de designers
réunie autour de Jonathan Ive avait
réussi à remettre l'être humain au
centre de la machine : moins de câbles, plus de
douceur, et de temps à temps des tentations de
changer.
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